Transformation de la maternité de Thann en centre de périnatalité de proximité.

Il y a eu une ultime réunion le 7 juin à laquelle mes collègues élus et moi-même avons décidé de ne pas participer.

Nous avons à notre niveau œuvré pour le maintien de ce service de maternité en nous appuyant sur les promesses faites lors de la fusion. Ces promesses qui consistaient au maintien de l’agrément de la maternité jusqu’en 2023 ont été balayées par des autorités décisionnaires.

Nos arguments, nos convictions et nos revendications n’ont aucun poids face à ces dernières. Après la suspension du contrat de performance par le Conseil de surveillance nous avions un nouvel espoir. J’avais organisé deux réunions importantes à Thann. Nous pensions que des avancées avaient eu lieu pour l’avenir de l’hôpital et de la maternité comme pour la polyclinique qui fonctionne aujourd’hui à la satisfaction des patients. L’apport de services nouveaux comme l’imagerie allait dans ce sens.

Les arguments avancés sur la sécurité depuis un certain temps par l’ARS et les praticiens spécialisés n’ont pas donné une image positive de notre maternité. Je n’ai pas cependant les compétences pour mettre en doute leur avis. Mais tout cela ne doit pas mettre en cause la compétence du personnel de la maternité. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de le leur dire lors de ma visite traditionnelle de la fête des mamans.

Malheureusement les faits sont là : pas de bébés à Thann lors de ma visite et 116 naissances à Thann depuis début 2019.

Cette ambiguïté de L’ARS qui nous laissait augurer une évolution positive en début d’année  et qui vient  six mois après appliquer ce qui était acté en novembre 2018 par Madame la ministre m’ont conduit à démissionner du Conseil de surveillance.